Secret médical
Comme les adultes, les adolescents bénéficient du secret médical
Il est difficile pour un parent d’accepter l’idée que son enfant adolescent, capable de discernement (cette capacité, évaluée au cas par cas par le médecin, dépend de l’évolution propre de chaque mineur), puisse décider seul des soins qu’il entend recevoir. Dans ce cas de figure, les parents n’ont en effet aucun droit de veto ni un droit à l’information. Quand il est judicieux d’associer les parents à la prise de décision sur les suites à donner à un traitement, le médecin en parlera avec le mineur pour le conseiller en ce sens. La limite de cette protection est économique. En effet, sauf cas de gratuité de la consultation, les factures sont transmises aux parents ce qui peut freiner certains adolescents à consulter. Il est rappelé ici qu’en cas de risque de mise en danger du développement du mineur, le médecin a l’obligation d’en informer les autorités compétentes (Ministère public/APEA).